Le président nouvellement réélu de Barcelone s'est prononcé pour la première fois depuis l'annonce du tournoi séparatiste dimanche, avant que la majorité des équipes ne se retirent suite à la pression des supporters.
"[Une Super League] est absolument nécessaire. Nous sommes des supporters des ligues nationales et nous parlerons à l'UEFA", a-t-il déclaré sur TV3.
«Nous avons une position de prudence. C'est une nécessité, mais le dernier mot à la fin sera celui des Socios. Les grands clubs contribuent beaucoup et nous devons participer à la répartition économique."
Parlant de la Super League elle-même, Laporta estime qu'elle doit encore défendre certaines valeurs sportives. "Ce devrait être une compétition attrayante, basée sur les mérites sportifs", a-t-il déclaré. "Nous sommes ouverts à un dialogue ouvert avec l'UEFA. Je pense qu'il y aura une entente."
Ce devait être un coup de maître, ce sera finalement un coup de rien du tout. En prenant la présidence de la Super League voulue (ou pas) par les plus grands clubs européens, Florentino Perez souhaitait asseoir un peu plus son domination sur le football espagnol et européen.
Malheureusement, le projet de la Super League a rapidement tourné au fiasco. Pourtant, le président du Real Madrid continue de garder la tête haute et n’en a pas fini avec ce projet.
"Je suis triste. Nous travaillions sur ce projet depuis trois ans. Le format de la Ligue des champions est obsolète, vieux et n'a d'intérêt qu'à partir des quarts de finale, a-t-il cherché à s’expliquer sur la Cadena Ser, mercredi. Avant, il n'a aucun intérêt."
"Ce format ne fonctionne pas et il nous est venu l'idée de faire un format dans lequel joueraient les équipes les plus importantes d'Europe. Nous avons regardé les chiffres et nous avons vu que nous pouvions en tirer beaucoup plus d’argent."