Plus de trois années ont passé, mais la demi-finale de la Coupe du monde entre la France et la Belgique, remportée sur la plus petite des marges par des Bleus très réalistes, reste encore dans de nombreuses têtes.
Jeudi, c'est pourtant un tout autre match que disputeront les deux équipes, qui se retrouvent à Turin, en demi-finale de la Ligue des nations. "Une revanche ? Non. C'est une demi-finale de Ligue des nations. Il y a quatre fortes équipes (avec l'Italie et l'Espagne, l'autre demi-finale ce mercredi). On a envie de bien faire et de pouvoir gagner un trophée ensemble", a tranché Axel Witsel en conférence de presse.
"L'histoire de ce match est différente. On ne pourra pas changer ce qui s'est passé en 2018. De toute façon, chaque fois que l'on rencontre la France, c'est assez spécial. Cela l'était encore plus en 2018. Mais on n'est pas obnubilé par ce passé. On ne veut pas se mettre de pression par rapport à ça mais garder la tête froide."
L'expérimenté milieu de terrain du Borussia Dortmund craint particulièrement l'attaque tricolore, capable de faire des ravages, mais se réjouit du forfait de N'Golo Kanté. "Le joueur dont il faut se méfier ? Benzema, dont le niveau actuel est plus que top. C'est costaud. Ils en ont plusieurs, des joueurs au top. Mbappé, Griezmann...
"C'est déjà bien pour nous que N'Golo (Kanté) ne soit pas présent. Il a six poumons et trente-six jambes, a-t-il plaisanté. Après, il y a Pogba. Un milieu très fort. Et je ne parle pas des autres joueurs...
"Le meilleur moment pour affronter les Bleus ? Je ne sais pas. Oui s'ils restent sur leur mois et leur niveau de septembre. Non car ça reste la France. Tu ne sais jamais comment ils vont ressortir au cours d'une rencontre."
Les Diables Rouges espèrent pouvoir décrocher le premier titre de l'histoire de leur sélection cette semaine, dans le nord de l'Italie. "C'est clairement en dessous de la Coupe du monde ou d'un Euro. On ne peut pas comparer. Mais c'est un titre à aller chercher", conclut un Witsel ambitieux.