Bruno Fernandes et Joao Cancelo sont devenus deux des premiers footballeurs à s'opposer à l'entrée de leurs clubs respectifs en Super League européenne.
Les internationaux portugais, qui jouent respectivement pour Manchester United et Manchester City, réagissaient à une publication Instagram de Daniel Podence.
"Le ballon. La chanson. Le rêve", a écrit Podence sous une photo de lui jouant en Ligue des champions pour l'Olympiacos.
"Volée de Zidane... Solo de Kaka... Liverpool à Athènes... Ole à Barcelone... Cris et Seedorf ...
Il y a des choses que nous ne pouvons pas vraiment payer."
«Les rêves ne peuvent pas être achetés», a répondu Fernandes, avec quelques emojis applaudissant.
"Mon gars," répondit Cancelo, également avec un emoji applaudissant.
Depuis l'annonce de la création de la Super League, le football européen se déchire en deux parties. D'un côté, les douze clubs fondateurs de la Super League, de l'autre l'UEFA et la FIFA qui sont contre cette compétition. Aleksander Ceferin a haussé le ton ce lundi, tout comme Gianni Infantino, afin de raisonner les clubs européens et de les faire revenir sur leur idée de créer la Super League. Lors de son discours d'introduction au Congrès de l'UEFA, le président de l'UEFA en a remis une couche concernant la Super League, accusant les douze clubs d'égoïstes.
"Cette crise de la Super League nous rendra plus forts. Nous ne douterons pas. Nous sommes invincibles. Pour certains, les fans se sont convertis en clients et les compétitions en produits. Pour certains, rater la qualification en Ligue des Champions n’est plus un échec sportif mais une catastrophe industrielle et ils ne veulent plus prendre le risque. Ils ont oublié que le football est imprévisible et que c’est ce qui rend ce sport si beau", a analysé Aleksander Ceferin.