Une décision controversée du VAR a déclenché des scènes choquantes en Copa Libertadores alors que des joueurs en colère de Boca Juniors ont pris d'assaut le tunnel avant de se heurter à la police en service.
Boca a été éliminé de la Copa Libertadores dès les huitièmes de finale mardi après avoir été battu aux tirs au but par l'Atletico Mineiro à Belo Horizonte.
Le club argentin a estimé qu’il s’était vu refuser un but valable pendant le temps réglementaire, et a laissé ses frustrations déborder après sa défaite aux tirs au but.
Que s'est-il passé?
Après le match, des images du tunnel ont montré un certain nombre de joueurs de Boca, dont l'ancien défenseur de Manchester United Marcos Rojo, essayant d'accéder au vestiaire de Mineiro pour confronter les arbitres du match.
Des objets tels qu'un extincteur et une barrière métallique ont été lancés à la porte avec colère, la police étant obligée d'intervenir pour tenter de calmer la situation.
Il a été rapporté que des agents des forces de l'ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes sur plusieurs membres de l'équipe et du personnel de Boca, suggérant que les personnes impliquées pourraient désormais être arrêtées.
Ce but refusé a été la goutte de trop pour Boca Juniors qui avait déjà subi pareil préjudice lors de la manche aller la semaine dernière à Buenos Aires, avec un but annulé pour un hors-jeu.
Lorsqu'on lui a demandé si les arbitres du match avaient joué un rôle clé dans leur élimination de la compétition, le milieu de terrain de Boca Diego Gonzalez a déclaré aux journalistes après le match : "Sans aucun doute, tout le monde peut le voir."
"Nous avons marqué un but, et le fait est que nous méritions également de gagner le premier match. Cela fait mal, nous nous sentons mal. La CONMEBOL [la Confédération sud-américaine de football] doit se pencher sur l'arbitrage."
La réaction de Riquelme
Légende de Boca et ancienne star argentine, Juan Roman Riquelme a offert son point de vue sur les scènes de chaos, affirmant que la police était les agresseurs alors que la situation s'aggravait dans le tunnel.
Riquelme, qui est actuellement vice-président du club, a déclaré: "Quand ils étaient dans les vestiaires, vous voyez une personne en costume qui a poussé les garçons et les a insultés … Les policiers ont jeté des gaz au visage des joueurs."
"Ils gazent, tu fais quoi ? Tu te défends ou tu les laisses te frapper ? Tu vois le président jeter des bouteilles, la police... Ils ne leur disent rien. C'est la vérité."
L’ancien joueur de 43 ans a également fait écho aux commentaires de Gonzalez sur l'arbitrage, exprimant sa conviction que les valeurs fondamentales de la Copa Libertadores ont été compromises.
"Nous rivalisons équitablement, nous gagnons à juste titre les deux matchs, mais nous sommes éliminés. C'est difficile quand ils ne veulent pas vous donner de buts", a ajouté Riquelme. "C'est inquiétant, soi-disant le problème du VAR est d'être plus précis et de ne pas tricher. C'est une très belle compétition, mais c'est malheureux."
"La Copa Libertadores n'est ni sérieuse ni juste."