Confronté à une résurgence de la pandémie du Covid-19 et aussi à des restrictions très strictes de son gouvernement en matière de déplacements et de l’accueil des visiteurs, le Japon a fait le choix d’abandonner l’organisation du Mondial des clubs. L’épreuve était censée se dérouler durant le mois de décembre 2021 sur son sol.
L’agence de presse Kyodo a indiqué que « le risque d'une augmentation du nombre d'infections au coronavirus et la difficulté à engranger un bénéfice à cause d'une probable limitation du nombre de spectateurs ont influé sur la décision de la fédération japonaise ».
La FIFA a pris acte de cette décision et elle a publié un communiqué ce jeudi dans lequel elle a fait savoir qu’elle « tient à remercier la Fédération japonaise pour son travail et son engagement et se réjouit de retourner au Japon à l'avenir ». « Des détails à propos de l'alternative trouvée pour l'organisation de cette prochaine édition de la Coupe du monde des clubs de la FIFA seront précisés en temps voulu », poursuivait la note.
La FIFA doit trouver une option de rechange au plus vite
Les instances internationales se retrouvent dans un vrai embarras vu les délais auxquelles elles sont confrontées. Elles ont trois mois à peine pour trouver un pays en mesure de substituer au Japon, avec les différentes exigences logistiques qu’un tel évènement requiert.
Pour rappel, le Mondial des clubs se déroule en général en décembre, mais l'édition 2020, organisée au Qatar et remportée par le Bayern Munich, avait déjà été reportée à février 2021 en raison de la pandémie de Covid-19.