Noël Le GraëtGetty

Équipe de France espoirs : Le Graët avoue "connaître à peine la moitié" des joueurs

Avec la trêve internationale qui a commencé depuis ce lundi, les sélections sont mises à l’honneur durant cette quinzaine. C’est également souvent le moment choisi par Noël Le Graët pour intervenir dans les médias et faire le point sur l’état de santé du football français. Si le président de la Fédération française de football peut se réjouir de l’arrivée de Lionel Messi au PSG, il n’a pas vécu un été de tout repos.

Entre l’élimination prématurée à l’Euro 2020 des Bleus, pourtant grandissimes favoris pour la couronne continentale, et l’échec aux Jeux Olympiques 2020 de Tokyo après de nombreux rebondissements dans la préparation, Le Graët a vécu un été caniculaire.

Le retour de la bande à Didier Deschamps pour les qualifications à la Coupe du Monde 2022 est forcément attendu ces prochains jours mais l’ancien président de Guingamp a préféré s’attarder sur les Espoirs et l’échec japonais d’il y a quelques semaines.

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"Je le regrette et je suis vexé qu’on ait envoyé une équipe très affaiblie, a-t-il pesté dans une interview à Ouest-France. Ce n’est pas la faute de ceux qui étaient là-bas, qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes. On ne va pas se raconter d’histoires, on n’a pas été très bons sur ce coup-là."

"On va bien regarder pour Paris 2024. Je vais déjà rencontrer Infantino (président de la FIFA, ndlr) dans deux semaines à Paris, puis les présidents de clubs. Il faut que les clubs aient l’obligation de libérer au moins deux joueurs de moins de 21 ans. Je ferai voter cela aussi bien au CA de la Ligue, qu’au Comex de la FFF."

Le Graët loue le travail de Ripoll

Souhaitant mettre les clubs français face à leurs responsabilités, Le Graët joue les bons capitaines de navire et préfère ne pas enfonce Sylvain Ripoll, fortement contesté après l’élimination mais confirmé dans ses fonctions presque dans la foulée.

Au contraire, il loue son travail dans une catégorie que le président de la FFF juge difficile à entraîner, en raison du mouvement perpétuel des joueurs à sélectionner.

"Je vois bien qu’il travaille sérieusement, assure-t-il. C’est l’équipe la plus compliquée à gérer, il faut la renouveler en permanence. Elle n’avait pas été qualifiée aux JO depuis longtemps (1996), ni à l’Euro (depuis 2006). Là, dans sa liste de septembre, j’en connais à peine la moitié. Ils sont à peine titulaires dans leurs clubs. Cela va très vite dans cette catégorie."

Une sortie médiatique assez surprenante de la part du patron du football français. Surtout qu’en se penchant plus sérieusement sur la liste des Espoirs, bons nombres ont déjà accumulé de l’expérience en Ligue 1, à l’image d’Amine Gouiri, Maxence Caqueret ou Eduardo Camavinga…

La liste des Espoirs retenus en septembre:

Bajic (Saint-Etienn), Dietsch (Seraing), Meslier (Leeds) – Badé (Rennes), Badiashile (Monaco), Bard (Nice), Kalulu (AC Milan), Pelmard (Bâle), Saliba (Marseille) – Camavinga (Rennes), Caqueret (Lyon), Chotard (Montpellier), Diop (Monaco), Le Fée (Lorient), K.Thuram (Nice) – Cho (Angers), Gouiri (Nice), Kalimuendo (PSG), Mara (Bordeaux), Mbuku (Reims)

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