J-2. Dans deux jours et après un an de retard, l’Euro 2020 sera officiellement lancé à Rome. Pour le début des festivités, le public romain sera présent au Stade Olympique pour voir la Turquie de Burak Yilmaz affronter l’Italie de Roberto Mancini.
Impressionnante depuis des mois notamment durant la phase de qualifications pour le Mondial 2022 et ayant surtout retrouvé sa solidité d’antan, la Squadra Azzurra fait partie des outsiders de ce tournoi malgré un effectif plutôt jeune et l’incertitude qui pèse autour de Marco Verratti, en convalescence et lancé dans une course contre la montre.
Avec la Suisse, le pays de Galles et donc la Turquie, l’Italie aura fort à faire dès sa phase de poule pour accrocher un billet pour les huitièmes de finale. Un peu à l’image de l’équipe de France qui va devoir affronter l’Allemagne et le Portugal d’entrée de jeu.
Avec des troisièmes places qualificatives pour le tour suivant, le risque est moins élevé que lors d’une Coupe du Monde et c’est pourquoi Alessandro Florenzi ne croit moyennement à une sortie de route des Bleus dès les poules.
D’ailleurs, le défenseur du PSG considère que la France est le grand favori de ce tournoi avec notamment son secteur offensif et Kylian Mbappé, son coéquipier en club.
"Ils ont le joueur le plus fort du tournoi, oui. Je l'ai vu toute l'année. Ce sont les favoris", confie l’international italien.
"Mais je veux dire une chose : gagner n'est pas acquis et ce n'est pas facile. Surtout dans une compétition où les détails font la différence : ça peut être un corner ou un fait de jeu. Il y a d'autres équipes nationales fortes qui peuvent les battre et nous sommes là aussi. Ce sera dur, il y a beaucoup d'équipes prêtes à se battre, nous espérer faire un bon européen."
"Comment arrêter Mbappé ? Il s'arrête en équipe. Il est le plus fort du championnat d'Europe, peut-être même du monde. Je me suis entraîné avec lui au PSG, parfois je ne l'arrêtais pas, parfois j'y arrivais.. Ce n'est pas si facile même à Playstation, c’est compliqué de l’arrêter..."