En souhaitant faire un Euro 2020 au quatre coins du Vieux Continent, Michel Platini ne pensait pas en 2015 que le casse-tête serait tel. Il faut dire que l’ancien président de l’UEFA n’avait pas anticipé une crise sanitaire comme celle du Covid-19 qui s’abat sur la planète depuis plus d’un an.
Obligé de reporter l’édition 2020 à 2021, l’UEFA avait espéré que la situation s’améliore pour pouvoir accueillir du public. Si les jauges des stades ne sont pas à 100%, hormis à Budapest, le simple fait de revoir des supporters chanter a mis du baume au coeur à tous les acteurs.
Seulement, le Covid-19 est toujours là et l’instance européenne avait donc fait le choix de centraliser le Final Four de l’Euro à Wembley. Une décision qui avait apporté son lot de contestation notamment parce que l’Angleterre aurait finalement joué tous ses matches à domicile.
Mais avec une vague de vaccination presque totale et des restrictions gouvernementales censées être levées à la mi-juin, le choix de Londres était le plus plausible. Sauf que depuis quelques jours et l’apparition du variant indien, le gouvernement britannique a décidé de repousser le déconfinement total du pays de quelques semaines.
Des annonces qui ont donc des répercussions sur l’Euro et les phases finales londoniennes. Face à l’obligation d’effectuer un isolement pour tous étrangers, le Telegraph annonçait que l’UEFA réfléchissait à l’idée de délocaliser la finale du côté de la Hongrie et de Budapest où les contraintes sont moindres. Une version en partie démentie par l’UEFA, ce vendredi matin dans un communiqué.
"L'UEFA est ravie que la capacité à Wembley passe à au moins 50 % pour les matches à élimination directe. Pour le moment, nous sommes en pourparlers avec les autorités locales pour essayer de permettre aux fans des équipes participantes d'assister aux matchs, en utilisant un concept strict de test et de bulle qui signifierait que leur séjour au Royaume-Uni serait inférieur à 24 heures et leurs déplacements serait limité aux transports et sites approuvés uniquement. Nous comprenons les pressions auxquelles le gouvernement est confronté et espérons pouvoir parvenir à une conclusion satisfaisante de nos discussions sur la question."
"Il y a toujours un plan d'urgence, mais nous sommes convaincus que la dernière semaine se tiendra à Londres."