Deux minutes pour déjà prendre l'avantage sur penalty et ensuite maîtriser le derby à Lens sur la route d'un titre de champion de France qui lui tend désormais presque les bras : le LOSC a vécu une belle soirée vendredi soir. Tout comme son entraîneur, Christophe Galtier, bien content de la tournure des événements.
"Le match le plus difficile est celui qui arrive, a toutefois tempéré Galtier après coup. Evidemment que c'est une grande performance. D'abord pour nos supporters, qui ont été omniprésents cette semaine. On veut leur dédier cette victoire.
"C'était un match important pour la course au titre, et le scénario nous a évidemment été très favorable avec l'ouverture du score très rapide, puis notre supériorité numérique. C'est une très belle victoire, elle arrive à point nommé. Mais je reste convaincu qu'il faudra remporter les deux derniers matches pour être champion.
"Mes joueurs ont sûrement plus d'expérience et de vécu pour ce genre de confrontations. Lens est un promu, fait une superbe saison, peut-être que la maîtrise et la gestion de ce genre d'événements nous ont aidés. On était sûrement mieux préparés par rapport à cela. C'est la fin de la saison, ça peut se tendre. On a eu une bonne gestion."
L'ancien boss des Verts - qu'il retrouvera la semaine prochaine - a d'ailleurs été interrogé sur ce qui pourrait priver son équipe du sacre dans deux semaines. "Les adversaires qui nous attendent. Il y en a encore deux", a-t-il d'abord répondu.
Prochain match:
"La nervosité aussi. Le relâchement, je ne crois pas. On va sûrement affronter deux équipes qui vont arriver relâchées, qui joueront leur match sans aucune pression, elles voudront battre le leader actuel. On devra se préparer avec beaucoup de motivation et d'humilité, qui nous caractérise."
Alors qu'il reste deux journées de championnat à disputer, les Dogues possèdent provisoirement quatre points d'avance sur le PSG, qui se déplace à Rennes dimanche soir en clôture de cette 36e journée.
Sur leur route, ils retrouveront Saint-Etienne, donc, la semaine prochaine, avant de terminer leur saison à Angers. Avec l'espoir plus présent que jamais de succéder à leurs glorieux aînés de 2011, exactement dix ans après.