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LOSC - Aston Villa (2-1 a.p.t.b. 3-4), pas de demie pour Lille

Contrairement au PSG, le LOSC n’a pas réussi à assurer sa place en demi-finales d’une compétition européenne. Il y était presque pourtant. Dans leur fief du Stade Pierre Mauroy, les Dogues tenaient leur ticket jusqu’à trois minutes de la fin du temps reglémentaire. Ils ont pris un but bêtement, avant d’être emmenés en prolongation où Emiliano Martinez leur a fait la misère.

Un dénouement cruel pour le Lille, surtout devant ses supporters qui croyaient dur comme fer en la qualification. S’il n’y avait pas eu la bousculade entre Nabil Bentaleb et Lucas Chevallier à la 87e et qui a été profitable à Matty Cash alors il y aurait eu succès par deux buts d’écart et ça aurait été amplement logique. Malheureusement, le sort en a décidé autrement.

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Les Dogues ont pourtant vite refait leur retard

Dans une ambiance incandescente, les Nordistes étaient bien partis pour relever le défi. Appuyés par leurs supporters, ils ont très rapidement assiégé le camp adverse. Des intentions louables et qui ont porté leurs fruits dès la 15e minute de jeu avec une réalisation signée Yusuf Yazici. Appelé à remplacer Zhegrova (suspendu) au pied levé, le Turc n’a pas déçu. Son tir à ras de terre sur un service de Gudmundsson était parfait.

Cela faisait 1-0 et cela aurait pu faire 2-0 dès la 25e minute si la tête de Benjamin André n’était pas passée à côté. Mais, tout vient à point à qui sait attendre. Le capitaine lillois a fini par être récompensé pour son incroyable abattage. A la 68e minute, c’est lui qui a inscrit le but de break. Sur un corner parfaitement botté par Haraldsson, il a placé une reprise de l’arrière du crâne qui a trompé Emiliano Martinez. Ce dernier ne faisait ensuite plus le fier sur sa ligne.

Dibbu Martinez

Emiliano Martinez a écœuré Lille

Après ce deuxième but, il restait plus de vingt minutes à jouer. Lille se devait de gérer son avantage. Avec beaucoup d’entrain et de combativité, les locaux étaient sur le point de jubiler quand une action complètement anodine dans leur surface a causé leur perte. Le recours à la VAR n’a rien changé et le but des Villans a été approuvé.

En prolongation, rien n’a changé. Lucas Chevalier a sorti le grand jeu pour repousser trois grosses occasions anglaises. Il était en verve et cela augurait une séance de tirs au but favorable. Malheureusement, à ce jeu, ce diable de Martinez fut plus en réussite. Le dernier rempart argentin s’est même offert le luxe de chambrer le public et écoper d’un deuxième jaune sans être expulsé. Comme en finale de la dernière Coupe du Monde, il aura donc douché les illusions de tout un peuple.

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