Deux petites saisons et puis s’en va. Recruté en 2019 par le PSG alors qu’il n’avait que 19 ans, Mitchel Bakker a connu une belle ascension en l’espace de vingt-quatre mois.
Arrivé dans la peau d’un espoir étant avant tout amené à grandir dans le club en qualité de réserviste, il a profité des blessures à répétition de Laywin Kurzawa pour pointer le bout de son nez dans le groupe.
En plein apprentissage, il a même pu goûter aux joies des titularisations avec les pépins physiques de l’international français et la rupture des ligaments croisés de Juan Bernat en août 2020.
Mis en confiance par Thomas Tuchel avec son limogeage, Bakker a fait le plein d’expérience avant que Pochettino ne l’utilise qu’avec parcimonie durant le premier semestre 2021.
"J'ai eu beaucoup d'apparitions sous Thomas Tuchel. J'ai joué avec les meilleurs joueurs du monde à Paris et j'étais sur le terrain d'entraînement avec eux tous les jours, a-t-il déclaré sur le site de son nouveau club, le Bayer Leverkusen. J'ai pu emmener beaucoup avec moi, par exemple de joueurs comme Thiago Silva. Maintenant, je suis heureux d'être ici et je veux faire ma part pour le succès du club."
Avec la prolongation de Kurzawa, le retour de Bernat et la rumeur d’un nouveau renfort à gauche, le Néerlandais a donc préféré mettre les voiles pour continuer sa progression.
Quoi de mieux que la Bundesliga et son jeu offensif pour y parvenir ? Avec Leverkusen, Bakker compte bien mettre à profit ses deux années au PSG et prendre son émancipation et améliorer ses points faibles dans une formation qui aime avoir la possession.
"La Bundesliga est un grand championnat avec une intensité encore plus élevée qu'en France. Chaque match est férocement disputé, la compétition est élevée. Je suis d'autant plus heureux que cela va enfin démarrer dans quelques semaines. Personnellement, je veux gagner chaque match et jouer la Ligue des champions avec le club. Mon objectif est d'être sur le terrain semaine après semaine et d'aider l'équipe du mieux que je peux."
"Je suis encore très jeune et je peux encore beaucoup apprendre, j'en suis conscient. Je vois une marge d'amélioration dans certaines situations défensivement et dans le jeu aérien. [...] Je peux être encore plus dangereux à l'offensive, par exemple dans les centres. Je n'ai jamais trouvé la tête (d'un coéquipier) auparavant (rires, ndlr)."