Auteur de treize buts et huit passes décisives en vingt-huit matches de Ligue 1, Kevin Volland a vite donné la plénitude de son talent sous les couleurs de l'AS Monaco. L'international allemand forme un tandem de feu avec Wissam Ben Yedder à la pointe de l'attaque monégasque. L'Allemand a d'ores et déjà été plus en vue que la saison dernière sous les couleurs du Bayer Leverkusen. Dans une interview accordée à France Football, Kevin Volland s'est exprimé sur la façon dont il gère les critiques et les remarques des observateurs à son encontre.
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"La pression, je me la mets tout seul. En Allemagne, les choses prennent parfois une tournure extrême. Tu marques quelques buts et tu es le meilleur, et puis, tu ne plantes pas pendant deux matches et tu deviens le plus mauvais. C'est quelque chose qui me dérangeait. Il y a peu de fans ou d'observateurs qui ont assez de discernement pour voir le travail qu'un attaquant fait pour l'équipe ou pour comprendre qu'il applique les consignes du coach. Je pourrais donc me dire que j'ai moins de pression à Monaco en tant qu'étranger, mais je veux montrer mon meilleur visage ici. La pression, c'est d'abord moi qui me la mets", a expliqué l'Allemand.
L'attaquant de l'AS Monaco a jugé ses débuts avec le club de la principauté : "J'ai eu besoin d'une période d'adaptation. Les débuts ont été un peu difficiles car je suis passé directement de la phase finale de la Ligue Europa en août (ndlr : le Bayer Leverkusen a été éliminé le 17 août 2020, en quarts de finale par l'Inter Milan, 1-2) à la Ligue 1. L'équipe a aussi mis un peu de temps à trouver son rythme. Et puis, je découvrais le Championnat de France qui possède des caractéristiques différentes de la Bundesliga. Mais, au bout de deux mois les choses se sont mises en place et les résultats ont suivi. Aujourd'hui, je me sens très bien, notamment sur le plan physique".
"Kovac ne veut pas qu'on laisse l'adversaire respirer"
Getty ImagesKevin Volland a comparé les différences entre la Ligue 1 et la Bundesliga : "Tout à fait. Beaucoup d'équipes évoluent de manière très regroupée et pratiquent un jeu agressif, en misant sur les contres rapides. En Bundesliga, le jeu est plus ouvert. Même les formations considérées comme des outsiders, comme Fribourg, n'hésitent pas à aller de l'avant. Quand tu reçois le ballon, tu as un peu plus de temps pour décider. Ici, c'est un combat physique avec de nombreux duels, tu es tout de suite sous pression. Ce n'est pas facile d'imposer un jeu de possession comme nous essayons de le faire à Monaco. Mais, aujourd'hui, je sais ce qui m'attend et ce qu'il faut faire".
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L'attaquant de l'AS Monaco est conquis par le football prôné par Niko Kovac : "Niko Kovac prône un football intense qui réclame une condition physique impeccable. Il veut qu'on exerce un gros pressing et qu'on ne laisse pas l'adversaire respirer. Quand tu affrontais l'Eintracht Francfort de Kovac, tu étais rincé au bout des quatre-vingt-dix minutes. C'est ce genre de football que nous voulons pratiquer à Monaco : intense et attrayant".
Sous l'impulsion de Kevin Volland, Wissam Ben Yedder et les autres, l'AS Monaco a réussi une remontée fulgurante en Ligue 1 depuis le début de l'année 2021. Monaco pointe désormais à un point de la troisième place détenue par Lyon, et à quatre points de Lille et du Paris Saint-Germain, respectivement deuxième et premier du championnat de France. Avec un grand Kevin Volland dans le sprint final, l'AS Monaco peut espérer aller chercher le podium en fin de saison.