Christophe Galtier - Nice MarseilleGetty Images

Nice : Galtier se défend après les incidents contre l'OM

Quatre jours après l'envahissement du terrain qui a provoqué l'arrêt du match entre Nice et Marseille, dimanche soir en clôture de la troisième journée de Ligue 1, Christophe Galtier est revenu sur les incidents.

Depuis, l'entraîneur niçois a été accusé d'avoir frappé un membre du staff marseillais, ce qu'il a réfuté en conférence de presse : "Je n'ai pas beaucoup de commentaires à faire sur ça. J'ai vu. J'ai entendu. La commission de discipline travaille sur l'ensemble des événements", a-t-il sobrement déclaré.

"Il y a la personne que j'aurais soi-disant agressée, à qui il faut poser la question. Ma version des faits ? C'est la version. Elle est simple. Je connais David Friio, même si on n'a pas travaillé ensemble. Quand il est entré sur le terrain, ça faisait un moment que beaucoup de monde était sur le terrain. Je lui ai dit qu'il valait mieux que tout le monde rentre dans le vestiaire, et je l'ai pris par le cou à ce moment-là pour ça.

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"Il n'y avait aucune intention d'agresser David Friio. Une minute après, on était dans le couloir du stade et on parlait ensemble. Après, avec les images, on fait des zooms, des pauses, et le geste devient une gifle, un coup de poing, plein de choses."

Le technicien a également été interrogé sur le geste de Pablo Fernandez, l'adjoint de Jorge Sampaoli, qui a frappé un supporter niçois au moment des faits. "Le geste, tout le monde l'a vu. Mais si c'était mon adjoint qui avait fait ça, je ferais tout pour le défendre et lui trouver des circonstances atténuantes. Je le défendrais", a-t-il assuré.

"Quand il y a un mouvement de cette sorte, il peut y avoir un manque de maîtrise et une mauvaise analyse de la situation et on le regrette très rapidement quelques minutes après... Le sport doit vite reprendre. On ne peut pas sanctionner de manière radicale. Il y a des gens qui font certaines activités, qui sont défendues et à qui on pardonne des choses beaucoup plus graves. Quand on est éducateurs, après ne pas avoir su se maîtriser, on est les premiers à le regretter."

Malgré tout, Galtier espère que son équipe parviendra à passer à autre chose pour aller chercher un résultat, samedi face à Bordeaux. "On peut être marqué par ce qui s'est passé, mais il faut regarder devant. Il faut être compétiteur. Nous sommes sur une bonne dynamique qu'il faut entretenir, développer, pour basculer sur le break international avec un bilan très positif si on l'emporte."

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