Lors de la rencontre opposant l'OGC Nice à l'Olympique de Marseille, le spectacle proposé dans les travées de l'Allianz Riviera a été d'une tristesse absolue. Envahissement de terrain, altercations entre joueurs, match suspendu... une soirée totalement gâchée. Alors que l'OGC Nice menait au score (1-0) grâce à un but de Kasper Dolberg, le match a tourné au vinaigre à la 74ème minute sur un corner marseillais. Dimitri Payet qui s'est dirigé pour le tirer, a été projeté au sol par une bouteille dos reçue en plein dos.
Nice-OM : après les incidents, la LFP a pris une décision
Une bouteille venant de la tribune niçoise. Très remonté, le meneur de jeu de l'OM s'est relevé et a renvoyé la bouteille d'où elle venait. La rencontre a ensuite basculé dans le chaos total avec un envahissement des supporters de l'OGC Nice. La rencontre suspendu a finalement repris, deux heures plus tard, sans les joueurs de l'OM. La LFP s'est saisie du dossier et prendre des décisions fortes à ce sujet.
Dans un entretien accordé au site officiel de l'Olympique de Marseille, Steve Mandanda a réagit aux incidents face à l'OGC Nice en revenant sur les évènements : "On est très clairement choqués par ce qu’il s’est passé. C’est pour nous quelque chose d’inadmissible que les supporters puissent rentrer comme cela sur le terrain, a indiqué le gardien et capitaine de l’OM. Il y avait déjà eu pas mal de choses au début avec beaucoup de jets de bouteilles".
"Notre sécurité n'était plus assurée"
Getty Images"Ensuite, on s’est retrouvés, déjà à Montpellier avec Val (Valentin Rongier) qui a été grièvement touché, ensuite aujourd’hui (hier soir), j’ai été souvent visé depuis le début du match. Ensuite, c’est arrivé sur Dim (Dimitri Payet) Et après, les supporters qui rentrent, c’est complètement inadmissible. Ce que j’ai dit au délégué, tout simplement, c’est que, pour nous, les joueurs, notre sécurité n’était plus assurée", a ajouté le gardien de l'OM.
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Steve Mandanda a expliqué les raisons pour lesquelles les joueurs de l'OM n'ont pas voulu reprendre la rencontre : "On s’est retrouvés en danger. On a eu pas mal de nos joueurs qui ont été visés ou touchés. Quand on voit qu’il y a entre 500 et 1 000 supporters qui se permettent comme ça de rentrer sur le terrain pour venir nous agresser, c’est quelque chose que l’on ne peut pas tolérer. Pour toutes ces raisons-là, on ne peut pas retourner sur le terrain parce qu’on ne se sent pas du tout en sécurité".
"Les arbitres étaient d’accord avec nous pour pouvoir interrompre le match, tout simplement parce qu’ils estimaient que la sécurité n’y était pas. Le délégué a répondu que, par rapport à la discussion avec le préfet et le service de police, ils estimaient que c’était possible. Mais, comme je leur ai dit : "vous n’avez pas vécu ce que nous avons vécu sur le terrain". Le préfet n’était pas non plus là pour voir ce qu’il se passait. Pour nous, notre sécurité, c’était le plus important. Sur cet aspect-là, on ne se sentait pas en sécurité", a conclu l'international français.