International tricolore depuis la saison dernière, Christopher Nkunku en a parcouru du chamin depuis son départ du PSG, il y a maintenant trois ans.
"Au PSG, j'ai vécu des moments marquants"
Un choix de carrière que ne regrette pas l'intéressé, dont la place au sein de l'effectif parisien restait limitée.
"Au PSG, j’ai vécu des moments marquants, des moments positifs", a-t-il confié dans un entretien à Onze Mondial. Il y a beaucoup de choses qui m’ont forgé tout au long de ma jeune carrière au PSG.
"Comme le fait d’être physiquement moins costaud que les autres par exemple. Quand on le vit, ce n’est pas top, mais ça forge. Gagner des titres, tous les joueurs veulent ça, tu apprends à en gagner au PSG, ça t’ouvre l’appétit à ce niveau.
"Il faut savoir que le PSG est un grand club, de nombreuses stars sont recrutées, ça peut boucher certains horizons. Je suis quelqu’un d’ambitieux, mais mes ambitions ont des limites, le fait qu’ils recrutent des stars, personnellement, j’ai vu cela d’un bon œil."
Une situation qui a tout de même poussé le Titi vers la sortie afin de gagner du temps de jeu et de continuer à progresser. "Tu ne fais pas une carrière en t'entraînant seulement avec des bons joueurs", poursuit-il.
"Je ne regrette pas d’être parti. Je ne peux pas savoir comment ça se serait passé si j’étais resté. Je suis quelqu’un qui vit le moment présent, qui prend des décisions et je les assume toutes, qu’elles soient bonnes ou mauvaises.
"Mais aujourd’hui, je suis heureux d’avoir fait ce choix-là parce qu'en quittant le PSG, je cherchais du temps de jeu et même si je n'étais pas arrivé là où je suis aujourd’hui, j’ai atteint mon objectif, c'est-à-dire avoir du temps de jeu."
"Je suis fier d'être un joueur de l'équipe de France"
Meilleur joueur de Bundesliga la saison dernière, Nkunku a franchi un cap depuis son arrivée dans le championnat allemand. Au point de se faire une place en équipe de France.
"Je suis fier d’être un joueur de l’équipe de France. Ça signifie que notre niveau de jeu au moment d’être appelé est bon", savoure-t-il.
"Pour moi, l’équipe de France, c’est sur le long terme. Pourquoi ne pas avoir 80 sélections ou je ne sais pas, le maximum de sélections, c’est l’objectif une fois qu’on y est. Ce n’est pas d’y venir puis de partir."
Un statut d'international qui change pas mal de choses : "Quand tu es un joueur de l’équipe de France, les sensations ne sont pas les mêmes. Quand tu chantes la première Marseillaise, tout le stade chante, tu sens que ce n’est pas seulement ton club, c’est toute ta nation. C’est quelque chose de grand que je souhaite à tous les joueurs.
"Mes parents étaient très, très fiers. Ce sont les premiers que j’ai vus dans les tribunes. Je les ai vus dès l’échauffement. Mon père me filmait avec son téléphone. C’était un moment très important, ils étaient là et j’en suis fier."