OL, John Textor dans de sales draps

Président de l’Olympique Lyonnais et du club brésilien de première division, Botafogo, John Textor vient de subir une énorme sanction. Ceci après ses accusations récentes sur plusieurs clubs, joueurs et arbitres brésiliens qu’il traite de corrupteurs. Quelques semaines après sa sortie, l’homme d’affaires américain a été sanctionné.

Textor accuse gravement les acteurs du foot brésilien

En novembre dernier, John Textor était très furieux après une défaite 3-4 de Botafogo face à Palmeiras. L’Américain s'insurgeait contre un carton rouge reçu par Adryelson (76^e) alors que son équipe menait 3-1, à un quart d'heure de la fin. « C'est du vol, de la corruption », avait-il lancé, avant de réclamer la démission du président de la Confédération brésilienne de football (CBF), Ednaldo Rodrigues.

Vítor Silva/Botafogo

« L’année dernière a été mouvementée. Je ne vais pas laisser ce qui s’est passé se repasser sans le contrôle de la justice. Nous entamons une nouvelle saison. Nous avons des preuves solides, confirmées à 100%, que Palmeiras a profité de l’arbitrage pendant au moins deux saisons. Désolé si cela va créer du bruit, mais j’ai des preuves. Je suis là pour défendre l’honneur de mon club. C’est un combat », a déclaré Textor lors d’un entretien sur la chaîne Youtube, Canal do Medeiros.

Textor condamné                                              

Après ses sorties très mouvementées sur le territoire brésilien, John Textor avait dans un premier temps été suspendu préventivement pour 30 jours. Une période rallongée ensuite à 35 jours. Mais dernièrement, l’homme d’affaires américain a reçu une nouvelle suspension, ce vendredi.

Vítor Silva/Botafogo

Au cours d’une séance virtuelle à laquelle le président de l’OL et de Botafogo n'a pas pris part, ce vendredi, le Tribunal supérieur de justice sportive (STJD) a jugé bon d'infliger à John Textor une amende de 100 000 reals (environ 18 000 euros). A l’occasion, le millionnaire américain était également accusé d'avoir violé deux articles du Code brésilien de justice sportive.

Selon les informations de la presse locale, alors qu’il a déjà purgé 28 jours de suspension, il ne reste plus que 17 jours à devoir se tenir éloigné des terrains pour le président de Botafogo.