C'est une piètre image de la Ligue 1 qui a été donnée, dimanche soir, dans les travées de l'Allianz Riviera. La rencontre entre l'OGC Nice et l'Olympique de Marseille a été interrompue à la 76e minute (1-0) après un envahissement de terrain, précédé par d'importants débordements de la part des supporters azuréens.
Nice-Marseille (1-0) - Du football puis la honte
Face à la gravité de la situation, l'arbitre de la rencontre a décidé de renvoyer tout le monde aux vestiaires. Sauf que le match n'a jamais été en mesure de reprendre. Et pour cause, après plus d'une heure et demie d'interruption, l'Olympique de Marseille a fait le choix fort de ne pas reprendre, estimant que la sécurité de ses joueurs n'était pas assurée à l'Allianz Riviera. Un choix justifié par Pablo Longoria, le président du club marseillais, lequel a dénoncé la décision de la Ligue de vouloir reprendre.
"La sécurité des joueurs n'était pas garantie"
"La Ligue avait décidé de reprendre le match. On a décidé, pour la sécurité de nos joueurs, qui ont été agressés, de ne pas reprendre le match car la sécurité des joueurs n'était pas garantie. C'est déjà la deuxième fois, on a vécu ça à Montpellier. Là-bas, on avait décidé de continuer après les décisions qui avaient été prises. Ce qu'il s'est passé aujourd'hui est totalement inacceptable", a pesté le président de l'OM dans une vidée publiée en fin de soirée par le site officiel du club.
"L'arbitre était avec nous, il nous a confirmé, à Jorge Sampaoli et à moi, que la sécurité n'était pas garantie. Sa décision était d'arrêter le match, mais la Ligue avait décidé, pour une question d'ordre public, de reprendre le match. Ce n'est pas acceptable, c'est pour cela que nous avons décidé de rentrer à Marseille", a ensuite expliqué l'Espagnol, lequel vient malheureusement de vivre une soirée dont il se souviendra tristement. La bataille entre les deux clubs ne fait sûrement que commencer...