Cette page contient des liens d'affiliation. Lorsque vous effectuez un achat par le biais des liens fournis, nous pouvons percevoir une commission.
Youri Djorkaeff, Paris Saint-GermainPROSHOTS

Pour Djorkaeff, le PSG est "le club le plus détesté de France"

Youri Djorkaeef n'a porté le maillot du PSG que pendant une saison (1995-1996), mais y a laissé une trace indélébile en remportant la Coupe des Coupes, avec au passage un but magnifique en demi-finales face à la Corogne, avant la finale face au Rapid Vienne.

25 ans plus tard, le champion du monde livre son regard dans une interview à El Pais sur l'actualité du club de la capitale. "Quand tu joues au PSG, tu te bats contre le reste de la France", a-t-il estimé.

"Les gens détestent le PSG. L'Espagne est partagée entre Madrid et Barcelone. En France, il y a des gens qui aiment Marseille. Mais ceux qui ne sont pas Marseillais ne le détestent pas, ils s'en moquent. Idem pour Lyon. Mais avec le PSG, non. Et c'est unique."

L'article continue ci-dessous

Un constat qui pourrait peut-être évoluer quelque peu avec la venue de Léo Messi cet été. "Mbappé, Neymar ou Marquinhos étaient déjà là, mais Leo est numéro un mondial. Ça peut peut-être changer les choses, je ne sais pas. En tout cas, je n'ai jamais entendu personne dire du mal de Messi. C'est un joueur que tout le monde aime voir jouer. Tout le monde lui souhaite de réussir. C'est incroyable qu'un footballeur génère ça."

Ambassadeur pour la FIFA, Djorkaeff a eu l'occasion de rencontre le génial argentin il y a quelques années à Barcelone. "J'ai parlé avec Carles Puyol parce que je voulais rencontrer Leo. J'ai pensé que ça allait être une discussion au stade pendant quelques minutes, mais il m'a plutôt invité chez lui. Et il m'a fait un expresso", détaille-t-il.

"C'était un très bon expresso. Je lui ai dit: ‘Je vais prendre une photo pour montrer à mon fils que Messi m'a fait un expresso’. Il n'y a pas beaucoup de joueurs qui vous invitent chez eux. Il m'a présenté sa femme et ses enfants. Je m’en souviens parfaitement car c'était un mercredi de Ligue des champions. Nous sommes restés deux heures et je lui ai dit: ‘Leo, tu dois y aller. Vous avez un match’. Ça a été une grande conversation sur la vie et le football."

Publicité