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Leonardo PSGGetty

PSG, Leonardo : "On n'a jamais pensé à remplacer Tuchel"

Sur sa relation avec Tuchel : "Oui, on doit soutenir le coach et aussi dire les choses. Avec Tuchel, on a eu une discussion et on a dit qu'on avait pas aimé la sortie médiatique. On a parlé et maintenant la discussion est claire pour tout le monde. Après il y a des discussions normales, on discute tout le temps par rapport à qui joue...  La situation est claire pour tout le monde. Il y a des discussions internes. On discute tout le temps de la vie du club, des blessures. Parfois, les discussions sont plus chaudes. Cela arrive. La vérité, c'est qu'en interne, nous n'avons jamais changé à faire partir Tuchel. Nous n'avons jamais appelé personne. Cela n'existe pas ça. Le rôle d'entraîneur du PSG fait envie. Mais le club n'a jamais pensé à un autre entraîneur pour remplacer Tuchel. C'est le moment de se concentrer sur notre objectif, d'être ensemble. On a beaucoup de petits soucis. Nous devons nous concentrer sur le terrain, et ne pas perdre de l'énergie ailleurs. L'important c'est la Ligue des champions et garder notre position en championnat".

Les critiques à son encontre : "C'est normal ! On peut se tromper. Moi, je n'ai pas de problème avec les erreurs. Après, le mercato qu'on vit en dehors, il est trop rigole, moi j'achète ça ou ça, mais dans la réalité, ça ne se passe pas comme ça. Parfois tu parles avec un joueur, et tu vois que ça va pas convenir, même s'il est très bon sur le terrain. En ce moment, le PSG cherche aussi à se positionner par rapport à une identité, un jeu. Comment on joue ou quel club on est. On a vécu un grand boom et maintenant on cherche à se stabiliser".

Le Mercato : "Pour moi ce serait mieux de faire trois mois à l'avance. Mais trois mois à l'avance, on était confinés, on avait des problèmes d'organisation, financiers... Je ne suis pas là pour pleurer, mais cette année, c'était exceptionnel. On ne pouvait faire qu'un mercato d'opportunité. Et les opportunités, elles n'arrivent que vers la fin. Les joueurs qui sont arrivés, tout le monde est content d'eux, ce sont ceux qui jouent le plus. Les opportunités arrivent à la fin, on devait attendre. On voulait un milieu défensif, un arrière droit, un attaquant, il y a même Rafinha qui est arrivé en plus. Dans la situation difficile que l'on vivait, c'était prévu de faire le mercato lors de la dernière semaine, que ce soit du point de vue de l'organisation mais aussi financier".

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Le positionnement de Danilo et Marquinhos : "C'est clair que Marquinhos est un défenseur central et Danilo un milieu défensif, tout le même le sait, Tuchel aussi. Après, il ya des choix. NGotty, Fabinho Mascherano ont joué aux deux positions. Nous, on avait l'idée de prendre un milieu défensif. Marquinhos, depuis qu'il est arrivé en 2013, c'est le nouveau Thiago Silva. C'était l'idée qu'il soit le successeur. C'était naturel que ce soit le nouveau capitaine et le nouveau défenseur central. Après si le coach choisit une chose ou l'autre... Nous, on a plus choisi le rôle que les joueurs, parce que c'était un mercato d'opportunité. Là, sur le mercato, les joueurs de grande valeur, soit ils n'ont pas bougé, soit le prix a beaucoup baissé"

Les blessures : "Tous les clubs aujourd'hui sont comme ça, il n'y a pas que le PSG qui connaît des blessures. Même au FC Barcelone avec Ansu Fati, et le Bayern avec Joshua Kimmich, alors que ce sont des joueurs jeunes. La France a connu encore plus la situation: on a vécu 4 mois sans compétition. Ça n'arrive jamais. Après on a repris dans des conditions compliquées avec des finales, nous avons fini la Ligue des champions, on a vite débuter la Ligue 1 et il y a les matches internationaux, c'est quelque chose de rare. Les joueurs qui sont arrivés à la fin du mercato, Danilo et Kean, ne sont pas blessés. Ils ont eu une préparation différente et ils ne sont pas blessés". 

Les prolongations de contrat : "On doit s'adapter au contexte actuel avec le Covid. Les prolongations de Neymar, Mbappé, Di Maria, Bernat, et même des jeunes joueurs, toutes les prolongations on a déjà débuté les discussions et on va essayer d'intensifier cela dans les prochaines semaines. Neymar ? On commence à parler. Il y a le timing... Aujourd'hui, les gens ne peuvent même pas se déplacer. L'idée de renouveler existe. On démarre... On arrive à un moment d'avoir des idées plus claires par rapport à ça". 

Mbappé annoncé au Real Madrid : "Il y a beaucoup de communication. Et dans les équipes espagnoles, il y a beaucoup de politiques, d'effet d'annonce. Nous, on parle directement avec Kylian, c'est ça la vérité de la négo. La vérité, c'est que le PSG est dans un moment compliqué, mais ce sera l'équipe des cinq prochaines années qui sera dans le coup. il y a des équipes qui ont fait un cycle très important et qui commencent à avoir du mal. On a des joueurs jeunes mais très expérimentés. On a Neymar, Mbappé qui sont dans le top 3 parce que Ronaldo et Messi vont sortir avec l'âge. C'est l'idée. Je vois un futur... et c'est à ça qu'on travaille. On sait que cette saison est bizarre. On savait que ce sera difficile, qu'on va faire tous nos matchs à huis clos et qu'on aurait pas les mêmes revenus". 

Les départs de Thiago Silva et Cavani : "L'union entre le club et ces joueurs-là est tellement forte que c'est compliqué. Eux, ils savent, la vérité. Thiago Silva, je le voulais déjà à l'AC Milan, j'étais son entraîneur au Milan, ensuite je suis venu au PSG et il m'a rejoint. Il est arrivé comme le meilleur défenseur du monde. C'était peut-être un moment où on pouvait peut-être pas donné ce qu'ils attendaient. Il y a un côté financier, oui, un côté de génération, oui. Que ce soit pour Thiago Silva ou Cavani. Ce sont des décisions qui ne sont pas faciles, on peut se tromper, peut-être qu'on s'est trompés. Mais il fallait faire ça et avancer. Nous sommes obligés de faire ce recyclage".

Les convocations de Neymar et Mbappé : "Une convocation, si elle est officielle, le club ne peut rien dire, même si le joueur est blessé. Il y a eu des moment de choc et des moment où on cherche avoir quelque chose de logique, de bon sens. Avec le Brésil et la France, c'était clair: ils sont blessés, ils ont un planning, du temps à respecter. Et ils suivent un programme comme s'ils étaient là. Il ne vont pas jouer le premier match des équipes nationales, peut-être le deuxième. C'est la seule chose qu'on pouvait faire. Les fédérations nous ont assuré qu'elles ne prendraient pas de risque avec la santé de notre joueur. Après, le calendrier est infernal (...) Putain, comment tu fais! On va essayer de vivre avec mais c'est incroyable. C'était à la Fifa de dire on arrête avec la Nations League...". 

L'exode des jeunes joueurs : "Le centre de formation a une importance énorme. Nous sommes obligés de faire un contrat de trois ans, au maximum, avec un joueur de 16 ans, donc à dix-neuf ans il est libre et peut décider de partir. C'est un problème. Ce n'est pas pour nous défendre, peut-être que nous aussi on rate des choses. À l'étranger, les joueurs ne sont pas prêts aussi tôt à partir. Il y a vingt ans c'était déjà le cas avec Anelka. C'est vrai qu'il y a une distance entre l'équipe première et le centre de formation. On doit encore se développer de ce côté-là. Je pense aussi que note nouveau centre d'entraînement va nous permettre de mettre en place la vraie "fabrique" soit des joueurs, soit des matchs".

Le rôle de directeur sportif : "Qui est le directeur sportif du Real Madrid ou de Manchester United, il n'y en a pas. Le club ne fonctionne pas que à travers le directeur sportif. Je suis dans une institution, je fais partie d'une machine. On dit que le directeur sportif ne fait que le mercato, mais non, je fais beaucoup d'autres choses. Ça fait dix ans que je connais Nasser. On a une relation forte. Ensuite, ce qui est important c'est d'avoir une machine qui transmet des choses positives. 

Icardi : "Nous l'avons acheté 50 millions alors qu'il n'est pas dans les plans de Tuchel ? Je ne crois que ça ne s'est pas passé comme ça. On a eu l'occasion de l'avoir en prêt. Ensuite tout le monde était d'accord. Ensuite on a réussi à faire baisser le prix. Après, s'il est blessé ou il n'est pas en forme, ça arrive, mais peut-être que dans 5 ans, il sera important pour le club, et je crois qu'il a déjà été important pour le club la saison dernière. On ne peut pas juste juger sur le fait qu'il n'est pas joué le Final 8 en Ligue des champions.

Le mercato d'hiver : "Nous devons calculer sur le côté financier. Nous devons aussi d'abord voir les joueurs que nous avons et nous occuper de les prolonger. Nous n'avons pas pensé au fait de jouer la saison entière à huis clos. On ne peut pas parler de montant d'argent, mais c'est facile de calculer. L'année passée on a perdu entre 15 et 20% et cette année ça sera plus. Mais honnêtement, au PSG, il y a la capacité et les moyens de bien surpasser la crise. les autres clubs auront peut-être plus de difficulté à surpasser la crise. Mais l'ambition est toujours énorme. Et quand on voit ce qu'on a déjà fait..."

Un recrutement de Cristiano Ronaldo la saison prochaine ? : "Aujourd'hui le football on ne sait pas. Si demain, Cristiano Ronaldo se réveille et dit je veux aller jouer ailleurs. Qui peut l'acheter ? C'est un cercle fermé. Le PSG entre dans ce cercle. Comme d'habitude, c'est aussi des opportunités, des situations. Le mercato, il faut le préparer et c'est ce qu'on fait. Nous avons nos priorités, nos listes, mais un imprévu peut arriver. Après lors du dernier mercato, il n'y a pas eu de folies".

Sa vision sur les trois prochaines années du PSG : "Je les vois bien, pourquoi on n'aurait pas une grande équipe. Il faut une grande ville, plus grand que Paris je n'en connais pas... un grand stade, des grands joueurs. On a tout. Après, on peut se tromper sur des choix, on sait jamais. Nasser est présent, et a envie de bien faire. Il y a une envie de bien faire. Beaucoup de choses sont bien concernant notre organisation. On vient de faire une finale de C1, on a tout gagné sur la scène nationale. On est là, après c'est encore plus difficile de maintenir ce niveau. Gagner la Ligue des champions ici... je sais pas ce serait... je n'ai pas les mots. C'est encore un club jeune. Une ville comme ça te donne encore une responsabilité plus importante. L'exigence est présente. Mais tout est positif".

Son futur : "Je n'imagine pas partir du club. Parfois, je vois qu'on se demande si je vais partir du club. Mais je suis tellement focalisé sur ce que je fais là, mais je n'imagine même pas. Moi, je ne suis pas trop diplomatique par rapport à moi. mais j'ai un lien émotionnel. J'ai été là deux ans, j'ai été sanctionné, j'ai été suspendu 15 mois... Après, si je suis viré, je suis viré, mais moi, je suis là pour réussir quelque chose de très important. Je vois le même sentiment chez Nasser. Il y a besoin de ce côté d'émotion. on a besoin de s'engager sur un niveau émotionnel. C'est à nous de faire, démontrer e qu'on veut faire."

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