On s’attendait à un grand choc ce dimanche à Al Riyadh, mais la partie a été finalement à sens unique. L’opposition entre les deux meilleurs rivaux espagnols, en finale de la Supercoupe d'Espagne, a tourné à l’avantage de Barcelone. Supérieurs dans tous les compartiments du jeu, les Blaugrana l’ont emporté sans trop de peine 3-1.
Gavi et Lewandowski, le tandem de choc
Comme il y a environ un an à Madrid, les Barcelonais ont littéralement marché sur leurs rivaux de jeu. Plus entreprenants, mieux organisés et efficaces offensivement, ils ont très vite plié les débats. Au bout d’une mi-temps, il n’y avait plus trop de suspense concernant l’issue de cette empoignade.
Robert Lewandowki et Gavi se sont chargés de concrétiser la mainmise dans leur équipe. A tour de rôle, ils ont endossé le costume de passeur puis celui du buteur. A la 33e, c’est Lewy qui a d’abord délivré un caviar pour son jeune coéquipier, avant que ce dernier ne lui rende la pareille douze minutes plus tard.
Le Real était méconnaissable
Cela faisait 0-2 à la pause et c’était presque mal payé pour Barcelone tant l’équipe catalane a été au-dessus dans les débats. A la 13e minute, Lewandowski a trouvé le poteau, et dans la foulée c’est le jeune Alejandro Baldé qui a été proche de débloquer la situation.
Concernant le Real, les occasions nettes ont été moins nombreuses. Beaucoup moins même. Il a même fallu attendre la 70e minute pour voir les Merengue cadrer leur premier tir. C’est Toni Kroos qui a décoché la frappe, et sans vraiment inquiéter Marc André Ter Stegen.
Un Gavi de gala
A ce moment-là, le Barça avait déjà porté le score à 3-0. A la 69e, le talentueux Gavi signait son 3e geste décisif de la soirée en lançant son partenaire Pedri. Ce dernier n’avait alors plus qu’à conclure près et apporter la touche finale au festival des siens. Dans les arrêts du jeu, Karim Benzema a fini par scorer pour les Merengue mais sa réalisation restera anecdotique.
Barcelone s’adjugeait donc son premier trophée de la saison. Et il n’y aura personne pour crier au scandale, tant le duel a été déséquilibré. Le Real n’a pas du tout existé et cette copie moribonde, tout en faisant évaporer le rêve d’un sextuplé, donne de sérieux motifs d’inquiétude à Carlo Ancelotti, à un mois de la reprise de la Ligue des Champions.