Cette page contient des liens d'affiliation. Lorsque vous effectuez un achat par le biais des liens fournis, nous pouvons percevoir une commission.
Denis ZankoGetty

Zanko coachera Toulouse jusqu’à la fin de la saison

L’entraineur qui sera en charge de Toulouse FC jusqu’au mois de mai prochain est connu. Il s’agit de Denis Zanko. Appelé à la rescousse dimanche suite au limogeage d’Antoine Kombouaré, le technicien de 55 ans a été confirmé dans cette fonction et ne sera pas qu’un simple intérimaire. La nouvelle a été officialisée par Olivier Sadran, le président du club, lors d’une conférence de presse ce lundi.

Kombouaré démis de ses fonctions

« Denis Zanko a pris l'équipe en stage et est préposé à rester à sa tête jusqu'à la fin de la saison », a déclaré l’homme fort des Violets. À la question, qu’est-ce qui a motivé ce choix, ce dernier a rétorqué : « Le club est dans sa pire situation depuis le rachat en 2001. Les derniers résultats ont été très difficiles ces dernières semaines et le choix de Denis semble le meilleur, et je le remercie de relever ce challenge. »

« Aux joueurs de faire ce qu’il faut »

Montré du doigt pour sa gestion du club, Sadran a aussi cherché à défendre les décisions qui ont été prises et mettre en avant quelques circonstances atténuantes : « L'audit effectué en 2017/2018 n'est pas le bon. Nous sommes entrés dans une médiocrité depuis 4-5 ans qui n'est pas bonne. Les solutions entreprises ne fonctionnent pas (...) Le budget est limité et très moyen. Il y a également eu une volonté de produire plus de jeu. Enfin nous avons eu une avalanche de blessures qui ont eu beaucoup de conséquences. Ce ne sont pas des explications mais des constats (...) Le fait d'avoir beaucoup changé de schémas tactiques au fil du temps a fait perdre de la confiance aux joueurs. Les temps ont changé et nous n'avons pas su nous adapter. »

Tout en dressant un état des lieux très inquiétant de la situation, Sadran a refusé de se montrer fataliste. Il veut encore croire au maintien en Ligue 1 : « J'ai dit aux joueurs que nous étions aujourd'hui en Ligue 2, et que nous avions cinq points de retard sur la Ligue 1. A eux de faire ce qu'il faut pour être en Ligue 1 en mai (...) J'ai voulu leur faire passer le message de l'espoir, mais celui-ci ne vaut rien sans la volonté commune. Les projets individuels existent forcément mais il faut absolument arriver à les transformer en objectifs collectifs. »

Publicité