Didier Deschamps est en poste comme sélectionneur de l’équipe de France depuis neuf ans. Vu qu’il réalise du très bon travail dans cette fonction, le technicien bayonnais n’a pas eu à trop s’inquiéter concernant son emploi jusqu’ici. Mais cela pourrait changer en cas de mauvais Euro, surtout que Zinédine Zidane se trouve aujourd’hui libre.
« Cela ne m’enlève pas la moindre part de sérénité »
Le désormais ex-coach du Real Madrid est pressenti par beaucoup pour être le futur coach tricolore. Il semble même être prédestiné pour cette responsabilité au vu de l’histoire qui les relie aux Bleus. Une réalité que n’ignore pas Deschamps. Mais, il en faut beaucoup plus pour le déstabiliser.
« Je suis sous contrat avec la fédération jusqu'en 2022 », a-t-il commencé par rappeler dans un entretien à France Info avant de poursuivre : « Zizou, il avait déjà dû arrêter avant la Coupe du monde 2018. C’est sa situation, il n’y a aucun problème pour moi, ça ne va pas m’enlever la moindre part de sérénité... Mais ça fait parler, apparemment ! ».
Deschamps est celui qui est resté le plus longtemps à la tête de l’équipe de France. Il en est fier, mais assure que ce n’est pas du tout une obsession que de rester à ce poste. « Je n’ai pas d’objectif dans ce domaine-là. La longévité... Forcément, le compteur augmente, mais je suis toujours animé par la même passion. Le jour où ça ne sera plus le cas, ou que les résultats ne me le permettent pas, là, évidemment... ».
Deschamps ne pense qu’à l’Euro
Plutôt que de s’interroger combien de temps il va encore rester en place, Deschamps pense surtout à bien préparer la compétition qui arrive. Le Championnat d’Europe est un objectif important, et il est déterminé de le réussir et effacer l’échec de 2016 : « Comme toujours, depuis que je suis là en 2012, le but est d'aller le plus loin possible. « On a un titre de champion du monde, et sur le papier, une équipe très compétitive, bien évidemment. Et aller le plus loin possible, c'est quoi ? C'est être champion d'Europe. »