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Les cinq premiers mois de la saison 2023-24 se sont déroulés à un rythme effréné, les amateurs du football ayant eu droit à une multitude de sensations fortes. De nouvelles intrigues ont été écrites, et pas seulement dans les plus grands clubs d'Europe, car de nombreux trouble-fêtes ont émergé pour se battre pour les grands titres.Le mérite en revient principalement aux joueurs qui ont brillé sur la scène nationale et continentale, mais il faut un grand entraîneur pour maximiser le rendement d'une équipe talentueuse. Certains ont transformé leur équipe, tandis que d'autres dépassent les attentes avec des budgets dérisoires et repoussent les limites de leurs plans tactiques.La question est de savoir quels coaches méritent d'être mentionnés comme les meilleurs du circuit. GOAL s'est adonné à cet exercice pour vous, en citant ceux qui se sont le plus distingués jusqu'ici en Europe. En commençant par le cerveau du football peut-être le plus célèbre de l'ère moderne...<script type="application/json" data-placement="fcplayer-semantic">{"type":"fcplayer-semantic","data":{"embedCode":"//cdn.fcp.codes/embed-code-template/embed-code-template.js#SEMANTIC_08620186-97c8-4231-b8ff-f0eb160cbf0d"}}</script>

Unai Emery, Xabi Alonso et les 15 meilleurs entraineurs cette saison en Europe

Pour la plupart des gens, Guardiola était déjà au sommet de la hiérarchie des entraîneurs avant le triplé de Manchester City en 2022-23, mais il a également réussi à faire taire ses plus féroces détracteurs en offrant une insaisissable Ligue des champions au club du nord-ouest d'Angleterre. Et ce, à sa septième tentative.City a repris là où il s'était arrêté en Europe, se qualifiant une nouvelle fois pour les huitièmes de finale avec le maximum de points en phase de groupes. Et, il est à juste titre le favori pour soulever à nouveau le trophée le 1er juin. Cependant, Guardiola n'a pas pu empêcher une baisse des performances en Premier League, City glissant à la quatrième place du classement après une série de seulement deux victoires en sept matches entre novembre et décembre.La malchance des blessures a joué un rôle dans la perte de l'aura d'invincibilité des champions, mais ils sont toujours bien placés dans la course au titre et ont regagné la confiance perdue après avoir remporté un nouveau trophée lors de la Coupe du monde des clubs en Arabie saoudite. Guardiola veillera à ce que ses troupes fassent feu de tout bois en cette fin de saison. Et c'est pourquoi City reste l'équipe à battre.

Pep Guardiola (Manchester City)

Alguacil a conduit la Sociedad à la quatrième place de la Liga la saison dernière, ce qui a permis au club de se qualifier pour la Ligue des champions pour la première fois depuis dix ans. Le club basque ne s'est pas contenté de faire de la figuration, puisqu'il a terminé en tête du groupe D, devant l'Inter. Se qualifiant ainsi haut la main pour les huitièmes de finale.La Real Sociedad possède la meilleure défense de la plus prestigieuse des compétitions européennes, ce qui témoigne de la bonne organisation qui règne au sein de cette formation. Alguacil espère maintenant un nouveau coup d'éclat contre le Paris Saint-Germain en huitièmes de finale. Jongler entre la Ligue des champions et la Liga s'est avéré difficile pour la Sociedad, qui se retrouve à sept points du quatuor de tête après 18 journées, mais Alguacil veillera à ce que ses joueurs continuent à se battre jusqu'au bout tout en trouvant le meilleur équilibre possible entre l'attaque et la défense.

Imanol Alguacil (Real Sociedad)

Simeone a passé les 11 dernières années de sa carrière sur le banc de touche de l'Atletico et semble plus que jamais en quête de succès. L'Argentin a signé en novembre un nouveau contrat de trois ans qui le maintiendra au Metropolitano au moins jusqu'en 2027, ce qui est amplement mérité. La formation actuelle étant bien lancée pour ajouter de nouveaux trophées au palmarès du club.L'Atlético occupe la troisième place du classement de la Liga, devant le FC Barcelone, tenant du titre, et il y a fort à parier que les Matelassiers seront présents dans la course au titre. Simeone a mis en place un style plus offensif qui a propulsé l'Atlético au sommet du Groupe E avec 17 buts marqués, soit la deuxième meilleure performance de la compétition.L'Atlético a ensuite hérité d'un tirage au sort difficile en huitième de finale contre l'Inter, mais une victoire contre les géants italiens pourrait marquer le début d'un nouveau parcours exceptionnel. Simeone a déjà été vice-champion d'Europe deux fois et semble bien décidé à décrocher l'or cette fois-ci. L'ensemble de l'équipe de l'Atlético soutenant pleinement la vision de son coach passionné.

Diego Simeone (Atletico Madrid)

Bosz n'avait pas la tâche facile lorsqu'il a pris les rênes du PSV, son prédécesseur Ruud van Nistelrooy ayant remporté la Coupe et la Supercoupe des Pays-Bas avant de quitter son poste en mai. Le PSV a tout de même terminé la saison dernière à sept points du Feyenoord, vainqueur de l'Eredivsie, et Bosz s'est donné pour mission de rééquilibrer le rapport de force en haut du tableau.Le club d'Eindhoven a entamé la nouvelle saison avec 16 victoires sur 16, dont un succès 2-1 à l'extérieur contre le Feyenoord, qui compte déjà 10 points de retard. Bosz a immédiatement conquis les supporters du PSV avec son style de jeu attrayant, et a également réussi à sortir l'équipe de la phase de groupes de la Ligue des champions pour la première fois depuis 2015-16. Au prochain tour, se présente un choc très intéressant face au Borussia Dortmund.Le PSV est quasi certain de rafler le titre aux Pays-Bas et pourrait également continuer à surprendre en Europe. Bosz étant désormais de retour au premier plan après une période compliquée à Lyon.

Peter Bosz (PSV)

La victoire en Coupe du Roi n'a pas suffi à effacer les fissures d'une année 2022-23 décevante pour le Real, qui s'est incliné face au Barça en Liga après avoir subi une humiliante défaite en demi-finale de la Ligue des champions face à Man City. Pourtant, le poste d'Ancelotti n'a jamais fait l'objet d'un véritable doute et les Merengue ont rebondi de manière spectaculaire grâce à sa gestion avisée.Le Real a réalisé un parcours parfait en phase de groupes de la Ligue des champions et s'est retrouvé au sommet de la Liga, n'ayant encaissé que 11 buts en compétition nationale. Sur le terrain, Jude Bellingham, la recrue estivale à 103 millions d'euros a été le fer de lance de l'équipe avec 17 buts marqués lors de ses 21 premières apparitions avec le club, toutes compétitions confondues.La capacité d'Ancelotti à gérer les plus grandes égos l'a toujours distingué de ses pairs, et l'ascension fulgurante de Bellingham est une nouvelle prouesse à mettre à son actif. Si le tacticien italien peut continuer à tirer le meilleur de ce qui est peut-être le joueur anglais le plus talentueux de tous les temps, le Real pourra peut-être renouer avec la moisson des trophées. Et en particulier hors Espagne.

Carlo Ancelotti (Real Madrid)

Depuis son arrivée à Arsenal en décembre 2019, Arteta n'a remporté qu'une seule Coupe d'Angleterre, mais on peut dire qu'il a rétabli les standards élevés des années fastes du règne d'Arsène Wenger. L'Espagnol connaît parfaitement les valeurs fondamentales d'Arsenal, puisqu'il a également joué pour le club entre 2011 et 2016, et sa mentalité de gagnant a déteint sur tous les membres du vestiaire.L'expérience acquise en tant qu'adjoint de Guardiola à City a également permis à Arteta d'apporter des changements significatifs à la formation londonienne. Arsenal est redevenu un prétendant au titre tout en pratiquant un football fluide et toujours agréable à regarder.Les Gunners ont manqué de peu la consécration en Premier League la saison dernière, mais ils semblent bien placés pour faire mieux grâce à des opérations estivales intelligentes, comme la signature record du club, Declan Rice. Ce dernier s'est distingué en apportant un peu plus de qualité et de solidité dans l'entrejeu. Arsenal a également été performant pour son retour en Ligue des champions et Arteta ne reculera devant rien pour offrir des récompenses importantes à des supporters impatients dans les mois à venir.

Mikel Arteta (Arsenal)

Farioli a été choisi à la surprise générale pour remplacer Dider Digard sur le banc de touche de Nice cet été, et cela s'est révélé être un coup de maître. Le technicien de 32 ans, qui a fait ses classes en tant que numéro 2 de Roberto de Zerbi à Benevento et Sassuolo, a fait passer Nice de la neuvième à la deuxième place de la Ligue 1, avec seulement cinq points d'écart. Seul le puissant PSG devance les Aiglons au classement.Nice a réussi à battre l'équipe francilienne au Parc des Princes en septembre et a également pris trois points sur le terrain de son autre grand rival pour le titre, Monaco. Ce qui montre qu'il peut plus que tenir tête aux gros bras du championnat. Farioli a fait de Nice l'équipe défensive la plus solide du football français et, bien qu'il y ait encore beaucoup de progrès à faire sur le plan offensif, les Niçois se sont montrés suffisamment lucides pour remporter des victoires régulières et rester dans le sillage du PSG.L'approche pragmatique de Farioli pourrait bien rapporter gros à Nice. A défaut de l'être pour le titre, le Gym doit être considéré comme un véritable candidat au podium. Surtout s'il parvient à faire un ou deux recrutements lors du mercato de janvier.

Francesco Farioli (Nice) 

Liverpool a été le plus proche concurrent de City pendant près de cinq ans avant la saison dernière, au cours de laquelle l'équipe de Klopp a connu une baisse de forme alarmante qui s'est soldée par une cinquième place en Premier League. Il était clair qu'une reconstruction était nécessaire pour remédier à cette dégringolade, et le technicien allemand l'a parfaitement exécutée, régénérant un milieu de terrain vieillissant avec les arrivées de Dominik Szoboszlai, Alexis Mac Allister et Ryan Gravenberch.Les Reds étaient déjà très fournis sur le plan offensif et, même si Mohamed Salah a de nouveau été leur principale source de buts en 2023-24, Darwin Nunez, Diogo Jota et Cody Gakpo ont également apporté leur pierre à l'édifice. Virgil van Dijk et Alisson ont également retrouvé leur meilleur niveau en défense, ce qui permet à Liverpool de se relancer dans la course au titre tout en avançant en Europa League et en Carabao Cup.Si les monstres de Klopp sont de retour, c'est parce qu'il a su réunir une équipe capable de suivre à la lettre son schéma tactique à haute intensité. Et ce qui est encore plus impressionnant c'est qu'on a l'impression que cette version explosive et efficace de Liverpool a encore une belle marge de progression devant elle.

Jurgen Klopp (Liverpool)

Lorsque Hoeness a pris les rênes du MHPArena après le limogeage de Bruno Labbadia en mai, Stuttgart occupait la 18e place du classement de la Bundesliga et se trouvait à cinq points de la zone de flottaison. L'ancien entraîneur d'Hoffenheim a réussi à sauver Stuttgart de la relégation, mais les attentes étaient encore assez faibles à l'approche de la nouvelle saison en raison d'un manque criant de ressources.Depuis, Die Schwaben a réalisé un parcours tout à fait remarquable, avec une équipe en manque de confiance qui a adopté une stratégie tournée vers l'avenir qui lui a permis de se hisser à la troisième place du classement de la Bundesliga. Hoeness a réussi à dominer les équipes adverses en adoptant une formation en 3-3-4 et en mettant l'accent sur la qualité des services offerts à l'attaquant vedette Serhou Guirassy, qui a inscrit 17 buts en seulement 14 matches, une performance que seul Harry Kane, la machine à marquer du Bayern Munich, est parvenue à réaliser.Stuttgart ne disposera probablement pas d'une force de frappe suffisante pour disputer le titre au Bayern et au Bayer Leverkusen, mais il s'agit d'une équipe passionnante à suivre sous la direction de Hoeness, qui peut certainement commencer à rêver d'une place en Ligue des champions.

Sebastian Hoeness (Stuttgart)

En deux ans et demi à la tête de l'Inter, Inzaghi a fait du bon travail, avec quatre trophées à la clé et une participation à la finale de la Ligue des champions. A dire vrai, les Nerazzurri ont été très malchanceux en perdant la finale européenne de la saison dernière contre City, mais ils ont largement surperformé dans cette compétition après une campagne médiocre en Serie A qui les a vus terminer troisièmes, à 18 points du futur champion, Naples.Le Scudetto est la priorité d'Inzaghi cette fois-ci, et l'Inter a pris la première place avec 11 victoires sur ses 14 premiers matches. L'Inter est de loin la meilleure attaque de la division et possède également la meilleure défense. Les victoires contre les grands rivaux Milan et Naples confirment son statut de meilleure équipe d'Italie à l'heure actuelle.Inzaghi sait exactement comment minimiser les risques et achever ses adversaires au bon moment. C'est pourquoi l'Inter doit également être considéré comme une grande menace en Ligue des champions, malgré un parcours en phase de groupes assez brouillon. Les Nerazzurri font à nouveau partie des meilleures équipes du continent grâce à Inzaghi, qui a de grandes chances de ramener de nouveaux titres à San Siro lors de la deuxième moitié de la saison.

Simone Inzaghi (Inter)

Tottenham a connu une période difficile après le limogeage de Mauricio Pochettino en 2019. José Mourinho, Nuno Espirito Santo et Antonio Conte ayant tous échoué à remporter des trophées après avoir refusé de modifier leurs plans de jeu axés sur la sécurité et la contre-attaque. Les Spurs ont plongé à la huitième place la saison dernière et ont perdu leur meilleur buteur Harry Kane au profit du Bayern Munich, ce qui a contribué à soulager la pression sur leur nouveau manager, l'entraîneur australien Postecoglou. Un technicien qui n'a pas froid aux yeux.Les supporters des Spurs ont enfin eu droit à du spectacle cette saison, Postecoglou ayant redonné le moral à l'ensemble du club avec un système de pressing haut qui permet à l'équipe d'étouffer l'adversaire et de faire un maximum de dégâts dans le dernier tiers du terrain. Postecoglou encourage ses joueurs à s'exprimer librement, ce qui a permis à des joueurs comme Son Heung-min et la recrue estivale James Maddison de s'épanouir, très peu d'équipes étant capables de faire face à l'énergie de Tottenham sur la transition.Une cascade de blessures a mis un terme à l'élan des Spurs à l'approche des fêtes de fin d'année, mais ils ont su s'adapter pour rester dans la course à la qualification pour la Ligue des champions. Les hommes de Postecgolou ne peuvent pas non plus être complètement écartés de la course au titre, d'autant plus qu'ils bénéficieront du retour de plusieurs joueurs clés au cours de la nouvelle année.

Ange Postecoglou (Tottenham)

La légende parisienne Motta a connu une première saison impressionnante à Bologne, amenant le club à la huitième place du classement de la Serie A, mais peu de gens auraient prédit qu'il pourrait améliorer cette performance en 2023-24. C'est pourtant ce que Bologne est en train de faire, avec 31 points déjà accumulés, son meilleur total à la mi-saison depuis 1994.Cette équipe de Bologne sait se plier en quatre pour Motta. Lequel aime bien garnir le milieu de terrain pour laisser de l'espace à ses latéraux, mais qui a aussi démontré qu'il pouvait être flexible sur le plan tactique en fonction de l'adversaire. La nature méticuleuse de Motta a permis à Bologne d'être à la hauteur de n'importe quelle équipe en Italie et maintenant qu'ils sont entrés dans le top 4, ils pourraient être difficiles à défier pour des équipes comme Naples et la Roma de revenir.Le milieu de terrain écossais Lewis Ferguson et l'ancien attaquant du Bayern Joshua Zirkzee ont brillé sous la direction de Motta, tout comme les défenseurs Sam Beukema et Riccardo Califiori, et dieu sait jusqu'où cette formation peut se hisser s'ils parviennent à garder leurs meilleurs joueurs en forme. Le véritable défi consistera à éloigner Motta des plus grands clubs européens, son contrat actuel expirant l'été prochain.

Thiago Motta (Bologna)

L'ascension de Gérone au classement de la Liga a été contestée par certains en raison de son statut de membre du City Football Group. L'équipe n'est pas détenue à 100 % par le géant de la Premier League, City, mais elle a accès à une puissance financière similaire et à un vaste réseau de prêts, ce qui lui a permis de renforcer considérablement son effectif lors du dernier mercato.Savio, Eric Garcia et Pablo Torre ont tous été prêtés à Gérone, tandis que Daley Blind a été transféré gratuitement et que Yangel Herrera a été prêté par City. Artem Dovbyk et Ivan Martin ont également été recrutés. Michel a soigneusement choisi ses cibles afin d'améliorer la 10e place obtenue par le club lors de sa première saison en Liga.Gérone l'a déjà fait de manière éclatante, en récoltant 45 points lors de ses 18 premiers matches, soit seulement quatre de moins qu'en 2022-23, pour devenir le plus grand rival du Real Madrid et du FC Barcelone pour le titre. Certes, Michel a bénéficié de ressources accrues, mais il les a utilisées à bon escient et a créé une niche pour Gérone en se concentrant sur la construction d'attaques à partir de la largeur. Son approche intrépide pourrait mener le club à une saison historique comme la Liga n'en a pas connu depuis de nombreuses années.

Michel (Girona)

Aston Villa a entamé sa campagne par une défaite 5-1 sur le terrain de Newcastle, mais il y a beaucoup de points positifs à retenir de ce match, ainsi qu'un éloge de l'ancien entraîneur légendaire de Manchester United, Sir Alex Ferguson. "Honnêtement, Aston Villa a joué un football fantastique et a juste pris de mauvais buts", a déclaré Ferguson. "C'est un jeu surprenant, le football. Vous pouvez jouer contre des équipes qui ne sont pas sur le terrain et ne pas marquer, c'est ce qu'Aston Villa a fait".Emery est resté fidèle à ses principes après ce faux départ et Villa a continué à dominer ses adversaires en mettant en place une ligne haute et en pressant sans relâche pour réduire les espaces entre les lignes lorsqu'il n'a pas la possession du ballon. Ils sont invincibles jusqu'à présent à Villa Park, avec huit victoires et un nul sur leur pelouse. Man City et Arsenal font partie des équipes qui ont appris à leurs dépens la créativité et le gout d'efforts dont peuvent faire montre les Villans.Villa devrait au moins viser la Ligue des champions après avoir récolté 39 points sur 57 possibles, mais une course au titre pourrait également être envisagée si l'équipe évite les blessures graves lors de la phase à élimination directe de l'Europa Conference League qui se profile à l'horizon. Emery a été tourné en ridicule lors de son passage raté à Arsenal, mais personne ne se moque de lui aujourd'hui. L'ingéniosité de l'Espagnol pourrait bien permettre à Villa de réaliser la meilleure saison de Premier League de son histoire.

Unai Emery (Aston Villa)

Le 11e triomphe consécutif du Bayern en Bundesliga la saison dernière a donné un sentiment d'inéluctabilité, même s'il n'est intervenu qu'après l'effondrement du Borussia Dortmund lors de la fatidiqu dernière journée. Dortmund n'a pas eu la foi intérieure nécessaire pour détrôner le plus grand club d'Allemagne, qui n'a pas été suffisamment poussé à ses limites au cours de la dernière décennie.Mais l'histoire la plus importante de la saison 2022-23 de la Bundesliga est celle du Bayer Leverkusen, qui est passé de la 17e à la 6e place après l'arrivée de Xabi Alonso en octobre de l'année dernière. Alonso a ensuite pu renforcer son équipe avec de nouveaux joueurs tels que Granit Xhaka, Alex Grimaldo, Victor Boniface et Jonas Hofmann, ce qui a permis de parler d'une éventuelle tentative de conquête de la couronne du Bayern.Le Leverkusen a fait honneur à son statut d'outsider pour le titre, avec 13 victoires et trois nuls lors de ses 16 premiers matches, ce qui lui permet d'occuper la première place, avec quatre points d'avance sur le Bayern, bien que les Bavarois aient joué un match de plus. L'ancien meneur de jeu de Liverpool et du Bayern, Alonso, qui a aussi bénéficié de la collaboration avec Guardiola, a fait de Leverkusen un maître de la passe qui aime défendre de l'avant et jouer dans les lignes depuis l'arrière.Le Bayern n'a pu suivre le rythme malgré les buts de Kane, et le Leverkusen d'Alonso semble être une équipe bien plus complète et dynamique que l'équipe de Thomas Tuchel. Alonso est aujourd'hui le jeune entraîneur le plus convoité du secteur, avec le potentiel nécessaire pour succéder à Guardiola au plus haut niveau.

Xabi Alonso (Bayer Leverkusen)  

Unai Emery, Xabi Alonso et les 15 meilleurs entraineurs cette saison en Europe | Goal.com Français

GOAL passe à la loupe les 15 meilleurs coaches en Europe cette saison. Une liste dans laquelle figurent beaucoup d’Espagnols.

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