Comme tous les professionnels de football, Patrick Vieira est actuellement privé de compétition, de son métier et de sa passion. À cause du coronavirus, et comme c’est le cas pour tous les français, l’ancien international doit rester chez lui. Ce n’est pas facile, mais il s’en accommode et pour le site de l’OGC Nice il a bien voulu raconter son quotidien.
« Cette crise sanitaire a imposé une pause planétaire. Ça nous permet de prendre un peu plus de recul. Le football nous manque car c’est notre passion, mais il faut relativiser par rapport à ce qu’il se passe actuellement », a commencé par déclarer le coach azuréen. Pour ce qui est de ses occupations, il a indiqué : « c’est important de garder le contact avec le club, les joueurs, le staff , Julien (Fournier) et le président. Je passe aussi du temps en famille. Comme pour tous les citoyens, c’est la première fois que tout s’arrête. »
Vieira a aussi souligné qu’il faisait tout pour garder un lien avec son staff et ses joueurs : « on prend d’abord des nouvelles des joueurs et de leurs proches, pour connaître leur état de santé. On s’enquiert ensuite de l'état de chacun sur le plan moral, pour savoir comment ils vivent cette période si particulière. Ensuite, on a bien sûr continué à faire le lien avec le football. Les joueurs disposent d’un programme et je sais qu’ils seront sérieux. On a également préparé des séquences vidéos personnalisées afin de faire progresser les joueurs tactiquement. »
« Les soignants font un travail exceptionnel »
Enfin, et tout en relevant la nécessité de continuer le travail, l’ancien entraineur de New York City a admis que le football n’est pas le plus important aujourd’hui. « Le foot reste vraiment secondaire aujourd’hui, a-t-il affirmé. Ce qui compte, c’est de prendre conscience de l’ampleur de cette crise sanitaire et d’être solidaire pour battre ce virus. C’est indécent de parler de football. Je pense à toutes les personnes qui ont perdu un être cher. J’ai aussi une pensée pour tous ceux qui se retrouvent en première ligne, les soignants, caissiers, etc. : ils font un travail exceptionnel. Il faut profiter de cette période pour être reconnaissant du travail et des efforts qu’ils accomplissent pour les autres, car ils donnent plus qu’ils ne reçoivent. Ils ont aussi besoin d’attention et de soutien, moral et financier. Nous avons le devoir d'aider. »